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We are the CHAMPIONS, We are the GREATESTÇa y est c'est fait, le Raja est sacré Champion de la Botola pour la saison 2010/2011, la dernière sous l'empire du règlement du football amateur. Les poulains de M'hammed Fakhir ne se sont pas loupés cette fois-ci et ont offert le bonheur ultime à tous leurs supporters.Dès le coup de sifflet final, le Complexe Med V, en véritable fusion, a pu exprimer sa joie comme il se doit, entonnant le mythique "Botola Rajaouia". C'est tout un peuple qui hurla de bonheur, du stade au cœur de Deb Sultan ainsi que sur tout Casablanca, et bien évidemment dans le Maroc entier et même hors frontières.Ce sacre, ô combien mérité, a été acquis grâce au courage, à l'abnégation, à la persévérance de tous les acteurs, de tous les intervenants de la maison Rajaouie. Quels en sont les artisans directs de ce succès ?D'abord, ce public merveilleux qui n'a ménagé aucun effort et qui s'est souvent sacrifié pour soutenir à fond et parfois dans des conditions difficiles, son club de cœur, le RAJA. Il a parcouru des milliers de kilomètres, bravant les intempéries, supportant les affres de voyages exténuants et subissant les risques de la route. Ils ont fourni un effort physique et financier pour sillonner le Maroc de Tanger à Laâyoune. Hélas, ils en ont parfois payé le prix.Ce sont ces associations et ces ultras qui ont pris et gagné le pari d'encadrer et d'animer les supporters du Raja. Avec leurs tifos, leur organisation et leur génie, ils ont réussi à inculquer une autre mentalité aux différentes composantes du public du RAJA et en ont fait le meilleur public du Maroc, et peut être d'Afrique.C'est aussi ces joueurs, ou devrons-nous dire ces gladiateurs qui se sont surpassés, qui ont combattu, lutté, souffert pour décrocher des victoires. Ils ont supporté des critiques parfois acerbes ainsi que les coups de colère de certaines franges de supporters. Ils ont aussi été souvent la cible de journalistes malveillants. Ils ont douté parfois, mais la plupart du temps ils ont montré une volonté de vaincre, une Grinta et un désir d'aller plus loin et de se transcender. Ils ont montré également leur joie et leur fierté d'évoluer sous la bannière verte et l'honneur et le privilège d'endosser le maillot légendaire, celui du « Raja Mondial » ou du « Raja du peuple ». Ce groupe, quoiqu'hétéroclite, s'est construit sur ses différences et sur ses complémentarités.C'est également M'hammed Fakhir et ces équipes technique et médicale qui ont déployé de gros efforts pour non seulement assurer une stabilité et une cohésion du groupe, mais également pour renforcer sa force mentale et ses capacités physiques. Encore une fois bravo à l'équipe médicale. Grace au coach, pur produit du Raja rappelons-le, les joueurs assimilent de mieux en mieux les dispositifs techniques et les systèmes et plans de jeu. Les victoires obtenues cette saison ne dépendent pas seulement des qualités techniques de nos virtuoses et talentueux joueurs mais aussi des options et des choix tactiques, de l'intelligence du jeu et de cette rigueur imposée par le coach. Nous avons senti cette différence par rapport aux saisons précédentes.C'est enfin, ne l'oublions pas, Monsieur Hanat et son comité, dignes héritiers de prestigieux dirigeants qui se sont succédés depuis 1949, qui ont conduit le bateau Raja à bon port en évitant les écueils et les dérives.In fine, le Raja va arborer sa 10ème étoile. De même, il s'est qualifié pour la phase des poules en Champion's League. Sur un autre plan, celui du marketing et du sponsoring, le Raja a conclu un accord de partenariat avec l'Athlético de Madrid et Etihad Airways dans le cadre du projet « Club Mondial », ainsi que divers contrats de sponsoring avec plusieurs sociétés grâce à l'image de marque qu'il véhicule et à la crédibilité de ses dirigeants.Félicitations pour le peuple Rajaoui. Souhaitons le même succès aux prochaines échéances sportives, en Coupe du Trône et en compétions continentales. Souhaitons également que le Raja réussisse pleinement son entrée dans le monde du football professionnel.
